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Gel d’hiver Vers une reconnaissance de calamité agricole dans le Beaujolais

Publié le vendredi 11 mai 2012 - 11h15

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Une demande de reconnaissance de calamité agricole a été déposée pour l’ensemble du Beaujolais après la visite d’une commission d’enquête qui devait statuer sur les dégâts causés par le gel d’hiver.

Débourrement hétérogène et mitage de bourgeons gelés dans certaines zones du Beaujolais : les constatations faites fin avril par les techniciens du Comité de développement du Beaujolais (CDB)-chambre d’agriculture ont entraîné la constitution d’une commission d’enquête réunissant la DDT (Direction départementale du territoire), le CDB et des représentants syndicaux.

Elle s’est réunie le 2 mai et a visité une quinzaine de parcelles réparties sur les communes de Chénas, Émeringes et Vauxrenard (toutes trois situées dans le Rhône), dans le nord du Beaujolais en zone de crus et de villages. Les constats sont hétéroclites, comme le confirme Pascal Ferrand, responsable de l’unité développement rural et environnement de la DDT du Rhône. « Certaines parcelles présentent des dégâts de gel. La plupart du temps, seul un ou quelques bourgeons par cep sont touchés et ne créeront pas de rameaux : cela va engendrer une perte de production mais ne rentre pas dans le cadre des prises en charge par les calamités agricoles. Certains ceps ont, eux, l’intégralité de leurs bourgeons gelés et il va falloir remplacer le pied, ce qui rentre dans le cadre des indemnisations par les calamités agricoles. »

 

Mais la situation globale reste difficile à estimer. « La mauvaise météo a retardé la végétation. Ajoutons à cela que d’autres zones de gel ont été identifiées dans le Beaujolais, dans le sud des crus et également dans la zone des génériques, et nous ne pouvons actuellement par dresser de bilan complet. » Les techniciens ont donc décidé de déposer une demande de classement en calamité agricole pour l’ensemble des communes du Beaujolais, « mais à raison de 1 % des surfaces totales, soit 170 ha, ce qui fait déjà beaucoup. »

La commission nationale examinera cette demande le 13 juin. Si elle est acceptée, les viticulteurs qui ont perdu des ceps pourront demander à être indemnisés pour leur remplacement.

D. B.

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