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Etude FranceAgriMer (2) Les vins français doivent simplifier leur présentation à l'exportation

Publié le vendredi 25 mars 2011 - 09h35

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Les vins français, qui perdent des parts de marché à l’exportation, doivent être plus facilement compréhensibles par les consommateurs dans le monde entier, selon une « étude d’impact de promotion » effectuée par FranceAgriMer.

Bien que les vins français conservent une très bonne image, « le dispositif de promotion est insuffisant. Il pourrait être plus efficace », a estimé Anne Haller, chargée de mission à FranceAgriMer, à l’occasion d’une conférence de presse le 24 avril, au lendemain du conseil spécialisé de la filière du vin.

L’enquête présentée compare les politiques menées par les onze principaux pays producteurs (par ordre alphabétique : Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Australie, Chili, Espagne, États-Unis, France, Italie, Nouvelle-Zélande et Portugal) sur neuf pays considérés comme clés (Allemagne, Belgique, Canada, Chine, États-Unis, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni et Russie). Elle a été menée auprès de consommateurs et de professionnels du vin.

« Les producteurs de vins français ne peuvent se contenter de vivre sur leur acquis. Leur position étant menacée sur les marchés anciens comme émergents », a souligné Mme Haller.

Les vins français doivent être « plus accessibles » aux consommateurs, « plus compréhensibles », « moins ésotériques » et « moins élitistes », met en avant l’étude.

« Les consommateurs veulent bien boire du vin français mais pour eux ce doit être un service facile, ils ne souhaitent pas faire des efforts », a précisé Mme Haller.

Depuis plusieurs années, la France est confrontée à une concurrence croissante de nouveaux pays viticoles. L’Hexagone disposait d’une part de marché mondial sur les exportations de 15 % en volume et de 30 % en valeur en 2009, rappelle l’étude. Or, cette part ne cesse de s’éroder depuis plus de vingt ans avec des volumes qui se contractent (-16 % en dix ans), alors que l’Italie et l’Espagne ont largement profité de la hausse du marché des années 2000.

Les pays du Nouveau Monde ont, quant à eux, doublé leurs volumes sur la même période, souligne encore l’étude.

Selon AFP

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