Publié le vendredi 25 mars 2011 - 16h03
FranceAgriMer a mené une étude sur l’image de la France et de ses vins dans neuf pays étrangers. Les résultats ont de quoi booster notre fierté nationale : globalement, notre pays et sa production bénéficient d’une image d’exception. Dans le détail, des actions demeurent toutefois nécessaires aux États-Unis et aux Pays-Bas.
Petit par la taille mais grand par la valeur ! C’est comme cela que la plupart des étrangers voient notre pays… FranceAgriMer a mené une enquête sur la perception que nos voisins, plus ou moins lointains, ont de la France et de ses vins. Globalement, notre pays bénéficie d’une image d’exception.
Selon les pays sondés, on cite son histoire (au Québec, en Chine…), sa cuisine (en Russie, au Japon…) mais aussi sa culture, sa mode, son esprit… « Le vin possède une image homogène à travers tous les pays et il est considéré comme un produit emblématique, un vrai concentré de nos caractères nationaux », explique l’étude de FranceAgriMer .
Petit détail bien en phase avec notre French style : Les valeurs fondamentales associées au vin français se trouvent être souvent antagonistes. Ainsi, le vin français est à la fois « simple » et « luxueux », « authentique » et « à la mode », « rustique » et « raffiné ». Paradoxes français, quand tu nous tiens…
Dans le détail, on apprend que la Belgique a une excellente image de la France et de ses vins. Les commentateurs de l’étude parlent même « d’un attachement presque viscéral », plus faible toutefois sur le Nord.
Notre potentiel est aussi très bon au Canada, au Japon, en Chine et en Russie où notre image n’est pas démodée et fait rêver. Sur ces pays, les clichés français fonctionnent bien…
En Allemagne, le nom France dispose d’une bonne image mais les opérateurs locaux regrettent la sous-exploitation de cet atout. Au Royaume-Uni, on note une certaine ambivalence. L’image France est associée à une « sorte de club secret à ouvrir »…
Deux destinations méritent d’être mieux travaillées pour réhabiliter notre image. Aux États-Unis, notre réputation a vieilli. Elle suggère l’inaccessible, le confus, le flou… Le potentiel existe, mais les opérateurs ont des attentes en terme de rajeunissement, d’accessibilité et de clarification.
Là où notre score est le moins bon c’est au Pays-Bas. « Un véritable travail de fond est nécessaire pour changer la perception que les Néerlandais ont de notre vin. L’œnotourisme apparaît comme une piste à travailler. »
A. A.
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