Publié le lundi 05 janvier 2015 - 16h35
En décembre, un symposium sur les avancées en matière de lutte contre la maladie de Pierce a fait le point sur la recherche. Plants résistants et OGM étaient au programme.
Le vignoble californien est tout particulièrement touché par la maladie de Pierce. © C. WATIER
Organisé les 16 et 17 décembre à Sacramento, le symposium concernant la recherche sur la maladie de Pierce a fait le point sur les avancées pour lutter contre cette affection bactérienne que le vignoble californien craint tout particulièrement. Avec environ 30 millions de dollars investis depuis 2001, la recherche explore de nombreuses voies de contrôle, et notamment la mise au point de cépages résistants issus de transgénèse ou de rétrocroisement.
UN RÉTROCROISEMENT PROMETTEUR
Cette dernière technique est d’ailleurs la plus aboutie, puisqu’un premier plant résistant à la maladie de Pierce a été mis au point par le Dr Andy Walker, de l’université de Davis (Californie). Celui-ci possède les caractéristiques génétiques de la petite syrah et du cabernet sauvignon et devrait être commercialisé en 2015. Treize autres plants pourraient débarquer sur le marché américain dans le futur.
UN CÉPAGE TRANSGÉNIQUE À L’ESSAI
Le docteur Steven Lindow, du département des plantes et de la biologie moléculaire, a, quant à lui, élaboré un cépage transgénique résistant à cette maladie, actuellement testé sous serre et en plein champ. Sa caractéristique est de produire une molécule de communication intercellulaire – appelée Diffusible Signal Factor (DSF) – qui perturbe les mouvements de l’agent infectieux de la maladie de Pierce, la bactérie Xylella fastidiosa. Le DSF est un acide gras insaturé qui inhibe la production d’enzymes nécessaires aux mouvements de la bactérie à travers la plante.
«â€¯Notre objectif est d’accroître artificiellement la concentration de cette molécule dans la plante pour lutter contre Xylella fastidiosa », indique Steven Lindow dans un article paru sur le site “Wine Business”. Ainsi, la transgénèse n’est pas la seule réponse sur laquelle travaille le chercheur. Il teste des produits à pulvériser, notamment l’acide palmitoléique. La voie par contrôle biologique est également étudiée à travers l’utilisation d’une bactérie qui produirait le DSF et pourrait être appliquée par pulvérisation.
Enfin, d’autres études sont menées portant sur la confusion sonore ou le blocage du développement des nymphes de la cicadelle vectrice de la maladie de Pierce.
Marion Ivaldi
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