Publié le jeudi 03 octobre 2013 - 19h00
Le 3 octobre, le Comité européen des entreprises vins, représentant le secteur en Europe, a réclamé une intervention « au plus haut niveau » de l’Union européenne pour régler le différend commercial avec la Chine menaçant les exportations vers ce pays.
« L’instrumentalisation du secteur vinicole dans les disputes commerciales, comme c’est actuellement le cas avec la Chine, est particulièrement regrettable. Notre secteur a besoin du soutien déterminé de la Commission européenne et des États membres au plus haut niveau politique, a affirmé Jean-Marie Barillère, le président du Comité européen des entreprises vins (CEEV), lors une conférence de presse à Bruxelles (Belgique). Nous pressons la Commission de chercher sans délai une solution politique à une dispute commerciale qui a des racines politiques. »
La Chine a lancé en juin une enquête antidumping sur le vin importé de l’Union européenne, au lendemain de la décision de la Commission européenne d’instaurer des taxes provisoires sur les panneaux photovoltaïques chinois.
Le secteur viticole européen avait espéré que la Chine boucle cette enquête après l’accord conclu fin juillet entre Pékin et l’Union européenne sur le différend portant sur les panneaux photovoltaïques. Mais elle se poursuit, tandis que les entreprises européennes redoutent de se voir de plus en plus concurrencées en Chine par les vins américains. Six exportateurs européens, dont quatre Français, voient leurs comptes examinés à la loupe par des inspecteurs chinois à la recherche de preuves de dumping.
Se prévalant de l’importance du vin, en tête de liste des exportations agricoles de l’Union européenne, à hauteur de quelque 8,9 milliards d’euros par an, le CEEV reproche plus largement aux instances européennes d’avoir échoué à lui ouvrir de nouveaux marchés.
« Des taxes prohibitives à l’importation sont toujours en place en Inde et au Vietnam, nos produits font toujours face à des discriminations au Canada ainsi qu’en Thaïlande et à des barrières bureaucratiques en Russie », déplore l’organisation.
Elle se plaint aussi de ce que les États-Unis, avec qui l’UE négocie un accord géant de libre-échange, ne garantissent « pas une protection suffisante des indications géographiques ». Le pays est le plus gros importateur de vins européens (2,4 milliards d’euros en 2012), la Chine se classant pour sa part parmi les dix plus gros clients, avec 761 millions d’euros.
B.C. avec AFP
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