Publié le vendredi 31 mai 2013 - 13h59
Le premier jour de la vente aux enchères d’une partie de la cave de l’Élysée a dépassé les estimations, rapportant 295 663 euros, avec notamment deux petrus 1990 adjugés à 5 500 et 5 800 euros.
C’est la première fois que l’Élysée vend ainsi une partie de sa cave, 1 200 bouteilles, soit environ un dixième de ses bouteilles. La première soirée de vente a rapporté 295 663 euros, alors qu’il était prévu que la totalité de la vente fasse gagner à l’État 250 000 euros. Cet argent va permettre « de donner leur chance à des petits vignerons », a précisé la chef sommelière de l’Élysée, Virginie Routis. L’Élysée consacre environ 150 000 euros par an à sa cave.
« On ne peut plus se permettre de mettre sur la table des bouteilles à 2 000 ou 3 000 euros », a-t-elle expliqué, en référence à la crise. De plus, « on ne peut servir les grands crus que pour des dîners d’État, où il y a souvent 300 personnes, alors que nous n’avons que cinq ou six bouteilles » de certains crus.
La commissaire-priseur Ghislaine Kapandji a jugé que la première partie de la vente avait été « formidable ». « Le monde entier était là : la Chine, le Japon, les États-Unis et aussi la France », a-t-elle déclaré. Les tarifs sont « bien au-delà des prix habituels », a souligné la commissaire-priseur, « et c’est bien dû au fait que ça vienne de l’Élysée ».
Fan Dongxing, un Chinois de Shanghai, importateur de vin français, a raflé de nombreux lots. Dès le début des enchères, il s’est distingué en achetant la moitié des cognacs. C’est lui qui a conclu la vente en s’emparant de l’une des deux bouteilles de petrus 1990, renchérissant jusqu’à 5 800 euros (hors frais), ce qui en fait le flacon le plus cher de la vente.
« Je suis très heureux. Les Chinois aiment beaucoup le vin français. Certains seront peut-être pour nous et j’en revendrai à des amis professionnels », a-t-il indiqué aux nombreux médias, expliquant qu’il était venu en France pour cette vente.
Interrogé sur la valeur qu’il accordait au fait que ces vins provenaient de la cave de l’Élysée, il a dit : « C’est un grand honneur. » Il a aussi expliqué ne pas savoir combien il avait dépensé dans la soirée, promettant de revenir pour la seconde partie de la vente, le 31 mai à partir de 14 heures.
La plupart des crus les plus prestigieux étaient vendus le 30 mai. Les prix ont souvent été multipliés par deux, trois ou quatre. Un château l’Angelus de 1961, estimé à 220 euros, a été vendu à 1 100 euros. Et la bouteille la plus ancienne, un Château Latour 1936, a été adjugée à 3 500 euros.
AFP
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