Publié le mercredi 17 septembre 2014 - 16h35
De passage à Paris, la Fédération des crémants a présenté ses ambitions devant la presse. La récolte 2014 devrait permettre de reconstituer les stocks pour alimenter un marché toujours dynamique, surtout à l’export.
75 millions de bouteilles de crémant, toutes régions et toutes appellations confondues, se sont vendues en 2013 en France et à l’export. ©C.WATIER
L’avenir sourit aux crémants. Les producteurs, regroupés sous la houlette de la Fédération des crémants, s’attendent à une belle récolte 2014 partout en France, se réjouit le président de la fédération, Jacques Cattin, qui préside également le Syndicat des producteurs de crémant d’Alsace.
La belle qualité et les volumes importants promis cette année devraient permettre de reconstituer les stocks. «â€¯En Alsace, par exemple, il manque 2 millions de bouteilles, déplore Jacques Cattin. Mais c’est aussi vrai ailleurs. » Cette année 2014 était donc l’occasion de demander une hausse des rendements à l’Inao. «â€¯Chaque région fait sa demande selon ses besoins, précise le président. Les hausses atteignent 2 à 3 hl/ha, pas plus. »
L’Alsace passe ainsi de 80 à 82 hl/ha, le Jura de 78 à 80 hl/ha et Bordeaux de 74 à 75 hl/ha
UNE HAUSSE DES VENTES DE 5 %
Les ventes, elles, sont toujours dynamiques. En 2013, plus de 75 millions de bouteilles, toutes appellations et toutes destinations confondues se sont vendues, soit 5 % de plus qu’en 2012. Les prix suivent une croissance mesurée et limitée à une moyenne de 10 centimes d’euros par col et par an.
Cependant, le marché intérieur n’affiche plus une croissance insolente. «â€¯Il est stable, quelles que soient les régions productrices, reconnaît Jacques Cattin. Les crémants visent de plus en plus la commercialisation à l’export. » C’est d’ailleurs vers ces destinations que part la moitié des volumes produits par la Loire.
Mais les moyens risquent de faire défaut pour promouvoir les crémants à l’étranger. Si chaque région met en place ses propres initiatives, la fédération est en mal de financement pour communiquer de manière unifiée. Ce qui ne l’empêche pas de regarder vers les pays traditionnellement importateurs que sont l’Allemagne et la Belgique, tout en lorgnant vers l’Angleterre, premier importateur de champagne et donc patrie «â€¯à la recherche de bulles de qualité », assure Jacques Cattin.
Emilie-Anne Jodier
BourgogneÂ
Les crémants marchent trop fort
Publié le 24 décembre 2013
Crémant de Bordeaux
Forte hausse des ventes de Jaillance
Publié le 18 septembre 2013
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015