Publié le mardi 23 avril 2013 - 17h22
Le syndicat des Côtes du Rhône bat la campagne avec ce mot d’ordre : attention à ne pas saturer le marché des vins rosés en en produisant trop en 2013. Philippe Pellaton, président des vignerons de l’AOC, conseille de ne pas déclarer plus que ce qui a été produit en 2012, à savoir 100 000 hl.
Le syndicat des Côtes du Rhône appelle à la prudence sur la production des rosés. © C. WATIER
La consigne va être passée d’ici les prochaines vendanges sur le terrain : le rosé c’est bien, mais trop de rosés peut vite virer au rouge... « L’alerte a été donnée en 2011, rappelle Philippe Pellaton, président du syndicat des Côtes du Rhône. Cette année-là, nous avions produit 122 000 hl. Et tout n’avait pas été vendu sereinement. Nous avions alors assisté en fin de campagne à quelques décrochages de prix. De plus, la campagne s’était terminée avec des stocks. »
La petite récolte 2012 a ramené la production de rosé à 107 000 hl. « On se rend compte qu’à 100 000 hl de rosés Côtes-du-Rhône, on passe un palier. Si on veut aller au-delà, il faut quitter notre simple position opportuniste pour aller vers une vraie stratégie rosé, avec une communication adaptée et une meilleure définition du profil produit. Nous allons discuter de cela avec le négoce dans le cadre interprofessionnel. En attendant, je conseille aux producteurs de ne pas produire plus que ce qu’ils ont déclaré en 2012. »
Le responsable professionnel rappelle qu’en début de campagne, les cours du vrac se situaient pour le rouge et le rosé Côtes-du-Rhône autour de 115 €/hl alors que la fin de campagne a vu un raffermissement sur les rouges (prix moyen mensuel de 118 €/hl) tandis que les rosés ont perdu de leur valeur (autour de 112 €/hl).
Côté grande distribution, le journal du syndicat livre, dans son édition du 11 avril, une analyse détaillée montrant que les prix en linéaires des vins rosés varient entre 1,04 euro le col (pour des vins importés sans IG) à 3,34 euros (pour le segment des vins d’appellation). Le côtes-du-rhône se situant autour de 2,80 euros le col, « il est à la fois trop cher par rapport aux IGP et sans IG français et pas assez cher par rapport aux rosés AOC leaders comme la Provence et la Loire, qui se situent autour de 3 euros le col et plus. C’est un positionnement de "ventre mou" dans lequel il est difficile de valoriser. »
Aurélia Autexier
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