Publié le jeudi 22 mars 2012 - 17h14
La section interprofessionnelle de l’indication géographique protégée Côtes de Gascogne met en place une charte pour défendre l’origine Côtes de Gascogne et différencier les vins à IGP des vins sans indication géographique.
Bernard Bonnet, président de la section interprofessionnelle de l’indication géographique protégée Côtes de Gascogne. © F. JACQUEMOUD
« Il s’agit d’une démarche volontaire visant à responsabiliser les producteurs de l’IGP, à qui nous demandons de signer la charte, explique Bernard Bonnet, président de la section. Pour tous ceux qui ne produisent que de l’IGP et dont les rendements sont conformes au cahier des charges, cette signature sera juste une formalité. En revanche, les viticulteurs qui sont sur les deux productions et dont certaines parcelles ont de hauts rendements devront différencier leurs vignes IGP de celles destinées aux VSIG. Cette déclaration d’affectation parcellaire ne sera pas inscrite dans le cahier des charges, la démarche restera interne à l’ODG. Mais nous créerons une commission d’enquête interne pour effectuer des vérifications dans les vignes, si nécessaire. »
Début avril, la section interprofessionnelle a prévu quatre rencontres de terrain avec ses adhérents pour bien leur expliquer la démarche. La rédaction de la charte sera ensuite finalisée, le 12 avril en conseil d’administration, puis envoyée à chaque viticulteur. Ceux-ci auront un mois pour la signer.
« Il y a aujourd’hui un consensus des caves coopératives et d’une grande partie des caves particulières autour de cette initiative, précise Bernard Bonnet. Cela permettra d’assurer une conduite qualitative du vignoble et la possibilité de produire de l’IGP. Même si, au final, les viticulteurs ne seront pas obligés de commercialiser leur raisin pour l'IGP. »
La section entame également une démarche auprès de l’Inao pour repositionner à la baisse le rendement de certains cépages, inscrits au cahier des charges de l’IGP Côtes de Gascogne. Le sauvignon et le chardonnay, notamment, sont concernés. Contrairement au rendement des cépages autochtones tels que le colombard et le gros manseng.
Cette demande pourrait être examinée en mai prochain par l’Inao, puis votée en assemblée générale par la section interprofessionnelle mi-juin.
F. J.
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