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Champagne Sébastien Mouzon rejoint le club Trésors de Champagne

Publié le mardi 19 mars 2013 - 16h12

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Âgé de 33 ans, se convertissant au bio et installé à Verzy, dans la Marne, Sébastien Mouzon vient d’intégrer le très élitiste club Trésors de Champagne.

Sébastien Mouzon est le vingt-septième viticulteur à rejoindre le club Trésors de Champagne. © SGV

Sébastien Mouzon est le vingt-septième viticulteur à rejoindre le club Trésors de Champagne. © SGV

Le club Trésors de Champagne compte un vingt-septième membre, Sébastien Mouzon, depuis le vendredi 15 mars. Créée en 1971, cette association d’élite regroupe les vignerons qui élaborent des champagnes exclusivement issus de leurs vignes et entièrement vinifiés par eux. Les années qualitatives, les membres peuvent élaborer un champagne millésimé « Spécial club ». Cette cuvée, soumise à la dégustation d’un jury de professionnels pour approbation, est embouteillée dans une bouteille conçue pour le club. Elle doit représenter la quintessence de chaque domaine pour un millésime donné.

Le ticket d’entrée n’est donc pas simple à acquérir. Le nouveau membre, âgé de 33 ans, cultive 10 ha de vignes à Verzy (Marne), dont 7 ha sont en cours de conversion biologique. Ce domaine vend 100 000 bouteilles de champagne par an, la clientèle particulière française représentant 98 % des ventes.

« Je suis parfaitement en phase avec la philosophie du club des Trésors de Champagne, qui ne regroupe que des viticulteurs passionnés par l’élaboration de vins de terroir très qualitatifs, commente Sébastien Mouzon. C’est important aussi de voir qu’il est possible pour des vignerons en bio de cohabiter, dans un même groupe, avec des viticulteurs en culture raisonnée. On a trop souvent tendance à nous opposer. »

Ce club réputé donne aux vignerons une meilleure visibilité auprès des prescripteurs et des importateurs. « Appartenir à ce club est un gage de qualité, confirme Sébastien Mouzon. Cela peut nous aider à mieux vendre. Pour l’instant je ne travaille pas à l’export, mais j’y songe, car la conjoncture française n’est pas très favorable. Néanmoins, le grand export n’est pas une fin en soi pour mon exploitation, car je trouve dommage de faire du bio et d’expédier ses bouteilles au bout du monde. »

Aude Lutun

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