Publié le mercredi 29 janvier 2014 - 15h53
Le futur référentiel viticulture durable de la Champagne comprend 125 points et devrait être rapidement signé par les deux coprésidents de l’interprofession. Les vignerons et négociants certifiés pourraient obtenir à terme la certification HVE3.
L’enherbement fait partie des points du référentiel viticulture durable de la Champagne. © M. GUILLARD/CIVC
« Notre objectif est que ce référentiel intègre la pénibilité, le social, les sols, l’environnement, la pollution sonore et pas seulement la viticulture, comme c’est souvent le cas pour les certifications, affirme Pascal Férat, le président du Syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) et coprésident de l’interprofession (CIVC). Ce référentiel, qui comprend 125 mesures, s’inscrit dans la philosophie du bilan carbone. »
Le but est que le viticulteur pioche dans l’éventail de ces dispositions pour établir son plan de progrès personnalisé. Les 125 mesures sont classées en fonction de leur niveau d’importance.
Pour être certifié, le viticulteur devra avoir validé 50 mesures incontournables. Parmi celles-ci figure par exemple l’obligation que le poids des intrants dans le chiffre d’affaires soit inférieur ou égal à 30 %.
Ensuite, le vigneron aura un délai d’un à trois mois, à compter de la certification, pour appliquer 48 recommandations « majeures », comme l’entretien et la conservation des talus, des haies et des fossés ou l’équipement de buse antidérive pour les appareils à jets projetés.
« Mettre en place un accompagnement »
Il devra enfin mettre en œuvre, dans les dix-huit mois qui suivent, 50 % des 27 dernières recommandations, moins cruciales. Le but est de satisfaire 90 % du référentiel au final.
Le nouveau guide va être validé très prochainement par le président du négoce et par celui des vignerons. Il devrait être lancé au premier semestre.
« La certification comprend une partie documentaire et nécessite un gros travail de préparation, explique Denis Velut, administrateur en charge de la commission technique et environnement au SGV. Il va falloir mettre en place un accompagnement avec des personnes qualifiées, car ce n’est pas simple d’être seul face au référentiel. À titre personnel, j’aimerais que 10 % des vignerons soient certifiés d’ici 2020. »
Quand les premières exploitations seront certifiées, le CIVC soumettra le dossier aux instances nationales pour que cette certification viticulture durable obtienne le label HVE3.
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