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CGA Prix d’excellence pour treize viticulteurs

Publié le mardi 09 décembre 2014 - 17h43

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Treize vignerons ont été distingués lundi 8 décembre par le prix d’excellence du Concours général agricole. La cérémonie était organisée au ministère de l’Agriculture.

Guillaume Philip Fabre, au micro, a reçu le prix d'excellence du CGA pour la cinquième année consécutive. © M. IVALDI

Guillaume Philip Fabre, au micro, a reçu le prix d'excellence du CGA pour la cinquième année consécutive. © M. IVALDI

Le prix d’excellence du Concours général agricole récompense chaque année les produits ayant reçu pendant trois années consécutives une médaille au Concours général agricole (CGA) organisé pendant le Salon de l’agriculture. Cette année, treize vignerons ont été distingués.

Pour certains, ce n’est pas la première fois. Guillaume Philip et Virginie Fabre, du domaine des Diables, à Puyloubier (Bouches-du-Rhône), sont venus chercher leur prix pour la cinquième année consécutive. « Nous produisons des rosés à boire entre amis », explique Guillaume Philip. A 15 euros départ cave, leurs rosés sont commercialisés exclusivement en restauration et cavistes. « Nous recherchons à proposer un bon rapport qualité/prix », ajoute-t-il.

Pour la plupart, la médaille vient récompenser plusieurs années de travail et d’exigence mais est également un sésame pour la commercialisation. « Pour nous, il est absolument crucial d’avoir des médailles », indique Jérôme Falgueyret, installé en appellation Bordeaux (Jugazan, Gironde). Pour sortir de la catégorie des génériques de l’appellation, le macaron du CGA permet ainsi de se démarquer et même plus : « C’est essentiel pour le négoce, pour qu’il puisse placer nos vins en GMS. » Les vins médaillés sont mieux valorisés que les génériques, parfois juqu’à 50 % en plus. Jérôme Falgueyret fait donc le pari des décorations : il en a récolté dix depuis qu’il s’est installé en 2001.

Cependant, tout le monde ne place pas la médaille au centre de la stratégie commerciale. « Je ne mets jamais le macaron sur la bouteille », assure Fredrik Filliatreau, du domaine Filliatreau-Château Fouquet, sis dans le Maine-et-Loire, à Saumur. S’il communique sur les récompenses avec ses clients professionnels, cavistes ou les restaurateurs, Fredrik Filliatreau n’insiste pas, voire même reste discret, sur ses récompenses. « Je ne veux pas d’achat motivé seulement par la médaille. Ce que je recherche, c’est une relation commerciale de confiance et de long terme. »

Marion Ivaldi
Vitisphere - La Vigne

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