Publié le lundi 17 février 2014 - 16h51
Après plusieurs années de forte croissance du nombre de domaines viticoles en agriculture biologique, les conversions à ce mode de production ont marqué un petit ralentissement en 2012 en Bourgogne. 2013 devrait être sur les mêmes bases. La climatologie est en cause. Les responsables professionnels prônent un accompagnement renforcé sur le terrain pour aider à prendre les bonnes décisions.
Entre 2008 et 2012, il y a eu un doublement des surfaces viticoles conduites en agriculture biologique en Bourgogne. Aujourd’hui, début 2014, il y a 269 domaines représentant 2 500 ha de vignes qui sont engagés dans les démarches AB : 1 680 ha sont certifiés, le reste est en conversion.
Les dernières statistiques montrent que cette forte poussée du bio a marqué un coup d’arrêt en 2012 et en 2013. En 2012, les surfaces ont continué à progresser, mais plus doucement que par le passé (+ 5 % en 2011). En 2013, on ne compte que quinze nouvelles exploitations viticoles à s’être engagée en conversion AB (sept en Côte-d’Or, cinq en Saône-et-Loire et trois dans l’Yonne). Alors que dans les années précédentes, le rythme avoisinait plutôt les 40 à 50 conversions annuelles.
Ce ralentissement « s’explique par une climatologie défavorable et un contexte économique général plus difficile », indique Odile Cadiou, animatrice au Service d’écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne (Sedarb).
Les abandons sont rares
Cet institut technique ne constate que quelques très rares « arrêts significatifs » (c’est-à-dire un exploitant certifié AB qui repasse en conventionnel) et quelques « échecs de conversion » (c’est-à-dire un exploitant qui abandonne sa conversion pour repasser en conventionnel).
Pour le Sedarb, il faut renforcer l’accompagnement des exploitations en conversion. Parmi les points délicats : des « problèmes de déséquilibre de la plante, notamment dus à des soucis de vigueur » et « des échecs de programme de traitement mildiou ou oïdium ».
Au final, la Côte-d’Or est toujours le département en tête avec 14 % de ses surfaces en bio. La Nièvre (3,5 %), l’Yonne (7,7 %) et la Saône-et-Loire (4,2 %) sont « en retrait ». Au final, 8 % des surfaces viticoles en Bourgogne étaient en viticulture biologique fin 2012.
Cédric Michelin
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