Publié le mercredi 04 mars 2015 - 10h35
Le prestataire de services Banton Lauret s’est doté d’un pulvérisateur à panneaux récupérateurs pour traiter les parcelles jouxtant les habitations et les lieux publics. Les Vignobles Bernard Magrez, propriétaires du Chateau Pape Clément, participent au financement de cet équipement très coûteux.
Benjamin Banton, gérant de Banton Lauret, qui propose la pulvérisation avec panneaux récupérateurs. ©C.GOINERE
Comment éviter les problèmes de voisinage lorsqu’on fait des traitements phytosanitaires ? Banton Lauret, prestataire de services spécialisé dans les travaux vitivinicoles, a une réponse. L’entreprise girondine vient de se doter d’un pulvérisateur à panneaux récupérateurs Clemens qu’elle a monté sur un enjambeur. Objectif ? Traiter les parcelles en bordure d’habitations ou d’écoles.
«â€¯Nous sommes les premiers à proposer cette prestation avec ce type d’équipement, qui permet de récupérer la bouillie plutôt que la laisser se disperser dans l’environnement, indique Benjamin Banton, gérant de la PME située à Vignonet (Gironde). Nous avons identifié un grand nombre de parcelles de vignes à risque dans la zone de Pessac-Léognan, le Libournais et le Médoc. Notre prestation peut intéresser tous les viticulteurs respectueux de l’environnement. »
PLUS LENT QU’UNE CONFIGURATION CLASSIQUE
Le pulvérisateur fonctionne à l’aide de flux tangentiels (jet porté). La bouillie passée au travers du feuillage est récupérée en bas du panneau opposé aux jets, filtrée puis renvoyée dans la cuve de bouillie.
Banton Lauret a choisi Clemens pour sa légèreté et sa compacité. Reste un inconvénient : comparé à une pulvérisation classique, le débit de chantier est plus lent. «â€¯On ne peut traiter que deux rangs à la fois, reconnaît Benjamin Banton. Forcément, le coût n’est pas le même. Il faut compter 100 euros à l’hectare contre 65 à 70 euros pour un traitement sans panneaux récupérateurs. »
«â€¯NOUS ALLONS MIEUX CIBLER LA PARTIE FOLIAIRE »
Le Château Pape Clément, propriété des Vignobles Bernard Magrez, est bigrement intéressé par cette prestation. Au point de participer à l’achat du pulvé. Il est déjà client de Banton Lauret. Sur 60 ha de vignes, 30 ha jouxtent des zones habitées, les Vvignobles Magrez vont débourser la moitié des 50 000 euros que coûte l’appareil en contrepartie «â€¯d’une mise à disposition du matériel en priorité et d’une facturation moins importante », précise Benjamin Banton.
«â€¯Avec cet équipement, nous allons mieux cibler la partie foliaire, alors qu’avec un pulvérisateur classique, la bouillie se répand partout », indique Frédéric Chabaneau, directeur des vignobles du groupe. Ce n’est pas négligeable quand on est entouré d’habitations. Mais pas seulement car il complète : «â€¯Cet investissement est dans la continuité de notre politique tournée vers le respect de l’environnement. »
Colette Goinère
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