Publié le mardi 17 mars 2015 - 16h05
L’agriculture et la viticulture montrent leur implication dans la préservation de la biodiversité, au moment de l’examen d’un projet de loi sur ce sujet. La FNSEA s’oppose à la création d’une agence de la biodiversité qui aurait des missions de police et de contrôle.
La FNSEA, les JA, Coop de France et les chambres d’agriculture annoncent, dans un communiqué commun, leur adhésion à la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020. «â€¯Lors du lancement de cette stratégie nationale, en 2011, nous ne nous sentions pas prêts. Aujourd’hui, nous nous sommes aperçus que l’agriculture fait beaucoup de choses en faveur de la biodiversité et nous optons pour une stratégie plus offensive », commente Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA.
L’année dernière, l’agriculture a ainsi réalisé un recueil des actions volontaires en faveur de la biodiversité. La viticulture y figure grâce à l’initiative de plusieurs vignobles et organismes. Ainsi, le comité interprofessionnel du vin de Champagne a-t-il mené, entre autres, des «â€¯recherches sur la vie des sols dans les parcelles viticoles » et «â€¯réalisé un inventaire de la flore du vignoble champenois et des auxiliaires de la vigne ».
De son côté, la fédération des IGP de l’Hérault se félicite d’avoir créé 3 500 m de linéaires de haies, d’avoir planté 45 arbres et restauré 3 ha de milieux ouverts. Chez Terra Vitis Loire, les actions portent, par exemple, «â€¯sur la qualité des eaux avec l’interdiction de désherber en plein » ou «â€¯sur l’engagement à préserver les paysages viticoles, notamment par le tri et le recyclage de l’ensemble des déchets de l’exploitation (plastiques, huiles, effluents…) et par l’obligation d’entretenir les abords des exploitations ».
«â€¯NOUS SOMMES CONTRE UNE VISION FIGÉE DE LA BIODIVERSITÉ. »
L’annonce des quatre organisations agricoles arrive au moment de l’examen du projet de loi Biodiversité présenté lundi 16 mars à l’Assemblée nationale. Concernant ce projet de loi, «â€¯nous sommes en vigilance absolue », insiste Christiane Lambert. Au cœur des préoccupations : la création d’obligations réelles environnementales (ORE) qui «â€¯imposera un cahier des charges dans certains espaces », déplore la responsable FNSEA. «â€¯Nous sommes contre une vision figée de la biodiversité. Notre pays a besoin d’une vision dynamique, dans un contexte où les techniques de reconstruction écologique sont beaucoup plus au point aujourd’hui. »
Le texte prévoit notamment la création d’une agence de la biodiversité dotée de 60 millions d’euros de crédits auxquels s’ajoutent 225 millions d’euros de frais de fonctionnement. En plus d’actions d’expertises et d’évaluations, elle aurait une mission de police et de contrôle, ce à quoi la FNSEA s’oppose.
Marion Ivaldi
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