Publié le jeudi 08 août 2013 - 15h07
Grâce à dix-sept générateurs antigrêle, installés par l’Adelfa (association départementale de lutte contre les fléaux atmosphériques), une partie du vignoble bergeracois a été protégé de la grêle du 2 août.
Francis Danglade, le président de l’association départementale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques.
Les générateurs antigrêles de l’Adelfa de Dordogne, association départementale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques, ont permis d’éviter le pire dans le vignoble bergeracois. C’est la conviction de Francis Danglade, président de l’association.
La grêle qui s’est abattue le 2 août sur la Dordogne et la Gironde, ravageant plus de 10 000 ha dans l’Entre-deux-Mers, n’a pas fait de dégâts sur les vignes « au cœur d’une zone délimitée par les communes du Fleix à l’ouest, de Beaumont-du-Périgord à l’est, de Lembras au nord et de Soumensac au sud », explique-t-il.
Sur cette zone, dix-sept générateurs antigrêle ont été activés par des opérateurs bénévoles trois heures avant l’orage. « En bordure de cette zone, au Fleix, un viticulteur a été touché à 25-30 % », observe Francis Danglade pour prouver l’efficacité de son dispositif.
Ces dispositifs antigrêles sont installés « depuis cinq ans » dans le vignoble bergeracois. Ils fonctionnent en général sept à huit fois dans l’année. « Cette année, on sera plus proche de quinze fois », précise Francis Danglade. Ces nombreuses utilisations devraient avoir un coût car, « un générateur antigrêle coûte en général 2 000 euros par an », précise-t-il.
Le dispositif est financé par le conseil général de Dordogne, la chambre d’agriculture, des collectivités locale et pour près de la moitié par le syndicat des viticulteurs de Bergerac.
Ces générateurs antigrêles envoient dans les nuages des « noyaux de congélation artificielle », indique Claude Berthet, directrice de l’Anelfa, le pendant national de l’Adelfa. Ces noyaux, formés à partir d’une solution d’acétone et d’iodure d’argent, vont éviter la formation de gros grêlons.
Grâce à ce système, Claude Berthet assure que « la taille et le nombre de grêlons sont diminués de 50 % ». Elle précise que l’iodure d’argent est utilisé en très faible quantité, 1 kg par an pour une surface de 100 km². Ainsi, « aucune trace n’a été détectée dans les eaux de pluies ou sur le sol ». Quant à l’acétone, il est brûlé par les générateurs pour diffuser l’iodure d’argent dans les nuages. Le dispositif ne présente donc aucun risque de toxicité.
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