Publié le mercredi 30 septembre 2015 - 11h10
Après la manifestation du 25 septembre, les vignerons du Beaujolais maintiennent la pression auprès du négoce. Ils refusent de vendre leur vin en dessous de 220 euros/hl.
Comment donner suite à la manifestation du vendredi 25 septembre?La question s’est posée à la famille des viticulteurs (ODG du Beaujolais, syndicats, coopérateurs, indépendants), le lundi 28 septembre. Afin de faire pression sur les négociants, les viticulteurs, indépendants et coopérateurs rassemblés se sont mis d’accord pour ne pas vendre de vin cette semaine.
Or, c’est justement cette semaine que devaient démarrer les premières tractations sur le marché vrac des vins primeurs. «â€¯La consigne est de ne signer aucun contrat d’achat en dessous du prix de l’an dernier, soit environ 220 €/hl, et de tenir jusqu’au vendredi 2 octobre », témoigne Emmanuel Fellot, l’un des viticulteurs et membre du syndicat communal à l’origine du rassemblement du 25 septembre.
Les négociants qui veulent rester dans le «â€¯timing » de la commercialisation des beaujolais en primeur n’auront pas d’autre choix que d’acheter au prix voulu par les viticulteurs. La période des enlèvements doit démarrer dans deux semaines avec, entre-temps, l’agrément à passer. «â€¯Cela va se jouer cette semaine, c’est un bras de fer qui est engagé », assure le viticulteur de Rivolet (Rhône).
PAS MOINS CHER QUE L’AN DERNIER
Un bras de fer qui va se poursuivre au-delà de cette date, la période des achats de vin s’étalant sur une quinzaine de jours environ. «â€¯On ne va pas lâcher !, déclare Emmanuel Fellot. Certains - y compris des présidents de coopératives - sont prêts à aller jusqu’au bout, c’est-à-dire ne rien vendre du tout. »
Les viticulteurs ont aussi prévu de rencontrer «â€¯dans les jours qui viennent » chaque négociant individuellement, cinq ou six au total, afin de «â€¯discuter » avec eux. «â€¯Certains sont déjà d’accord avec le maintien des cours par rapport à l’an dernier, d’autres non, détaille Emmanuel Fellot. Nous allons leur expliquer que l’avenir du vignoble dépend du prix qu’ils proposent et leur redire qu’il n’y a aucune raison pour qu’ils payent moins cher que l’an dernier. »
Pour tenter de désamorcer le conflit, le sous-préfet du Rhône a également organisé, le soir du lundi 28 septembre, une rencontre entre les représentants du négoce, de la production et de l’interprofession. Chacune des parties a pu faire entendre ses revendications et ses problématiques.
Juliette Cassagnes
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