Publié le lundi 09 décembre 2013 - 11h53
Philippe Socheleau, viticulteur à Saint-Aubin-de-Luigné (Maine-et-Loire), est un habitué des portes ouvertes au domaine organisées juste avant Noël. En moyenne, il y accueille autour de 500 personnes. Cette année, il a doublé sa fréquentation grâce à la mise en vente d’un coffret original comportant des bouteilles vieillies en mer.
Philippe Socheleau, viticulteur à Saint-Aubin-de-Luigné (Maine-et-Loire), proposait à la vente un coffret original très iodé. © P. TOUCHAIS
Installé en 1999, Philippe Socheleau organise des portes ouvertes avant Noël depuis 2002. « Nous accueillons généralement autour de 500 personnes, pour un nombre de factures qui oscille entre 150 et 180 », souligne le vigneron du domaine des Deux vallées, 40 ha à Saint-Aubin-de-Luigné (Maine-et-Loire). Cette année, les portes ouvertes, qui se sont tenues les 7 et 8 décembre, avaient un goût particulier : Philippe Socheleau proposait à la vente un coffret original très iodé. Dans un panier, type bourriche à huîtres, il vendait deux bouteilles spéciales et un couteau à huîtres. Le tout pour 30 euros.
« Nous avons présenté 1 000 bouteilles d’anjou blanc 2011 avec une histoire particulière à raconter. Elles ont passé dix mois sous la mer, au large de Carnac (Morbihan), enfermées dans deux palettes métalliques au cœur du parc ostréicole de Dominique Madec, un ami et client », raconte le vigneron qui a même passé son brevet de plongée pour l’occasion.
Des fidèles et des curieux
Ce week-end, le producteur angevin a doublé sa fréquentation, accueillant entre 900 et 1 000 personnes. Ses invitations envoyées aux clients, ses relances par courriel et deux articles dans la presse locale sur son initiative ont attiré clients fidèles et curieux. Résultat : le chiffre d’affaires a aussi doublé. « Nous avons comptabilisé 330 factures. Nous avons vendu 500 bouteilles de notre cuvée mais, surtout, nous avons vendu beaucoup d’autres choses. Nos blancs secs, nos rouges et nos liquoreux ont bien fonctionné », se réjouit Philippe Socheleau.
Il lui reste quelques bouteilles sous-marines à vendre. « J’ai eu des demandes de restaurateurs de La Trinité-sur-Mer et de Quiberon qui en veulent. Dans quelques jours, je remets 1 000 bouteilles d’anjou blanc 2012 à la mer avec mon partenaire ostréiculteur. Nous les ressortirons dans dix mois. C’est une petite aventure sympa. Au-delà de l’aspect commercial, on se fait aussi plaisir avec cette histoire. »
Patrick Touchais
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